Bâtiment d’élevage porcin Pallier au développement des pathologies respiratoires
Avec l’intensification des élevages porcins, ont été mises en relief certaines pathologies, notamment respiratoires. « Les conditions d’élevage convergent pour permettre le développement de certaines pathologies. Elles sont désormais largement dominantes et responsables de 80% des problèmes rencontrés, pénalisant les performances et la croissance des porcs », commente François Madec, responsable de l’unité d’épidémiologie et bien-être du porc de l’Afssa de Ploufragan.
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« Comme l’environnement est en cause, il faut travailler sur le champ dans lequel évoluent ces pathogènes. L’élément limitant de l’efficacité de nos élevages est le bâtiment. Il limite les capacités de production de nos élevages », explique le spécialiste.
Déterminer la composition de l’air, les facteurs de variation et valider l’utilisation de la méthode photométrique (AM 510)
La qualité de l’air s’apprécie sur différents critères précise la spécialiste : température, hygrométrie, vitesse de l’air, concentration des gaz (Co2, NH3), teneur en poussières… |
« Les aménagements ou rénovations réalisés n’ont pas été suffisants. Le parc vieilli, en partie avec l’âge des exploitants », note François Madec, (© Web-agri) |
La situation actuelle du parc bâtiment porc est vieillissante, rappelle François Madec. « De nouveaux exploitants vont arriver. Une nouvelle ère se préparer. Nous devons contribuer à ce changement pour une pérennisation des exploitations et de bonnes conditions de travail. Les unités de production vont être plus grandes, avec plus de salariés. Avec de nouvelles fonctions, de nouvelles conditions de travail, peut-être de nouvelles exigences…où le bâtiment doit permettre en parallèle à la santé des animaux d’assurer de bonnes conditions de travail en élevage ».
Partenariat actif avec 7 Pme
Sept Pme bretronnes accompagnent l'Afssa de Ploufragan dans ce programme de recherche collectif. Des partenaires qui moyennant finance, sont devenus partenaires du projet afin d'accéder en temps réel aux résultats de l'étude et y inclure des élevages équipés de leurs matériel. Leur participation s'élève à 40.000 euros. Elles disposeront au final d'une base d'informations actualisée sur la question de la composition de l'air et d'une plate forme de validation terrain pour leurs systèmes commercialisés.
Sept entreprises se sont engagées dans ce programme de recherche: Acemo, Sodalec, Rose Eludis, Tuffigo, Anavelec, I-Tek et Celtys (© Web-agri) |
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